Le bitcoin mérite une attention particulière de la part des investisseurs depuis la forte augmentation de la volatilité depuis le début du mois de mars. Alors que la première cryptomonnaie en capitalisation boursière était plutôt inversement corrélée aux marchés actions jusque là, la crise du coronavirus a montré que le bitcoin n’était pas un « safe haven » au même titre que l’or.
La cryptomonnaie a chuté de plus de 23 % depuis le 1er mars. Le CAC 40 a baissé de 17 % depuis cette date. On peut dire que les cryptomonnaies n’ont pas réussi à l’épreuve du COVID-19. Mais aucun marché n’aura résisté aux ventes de panique des investisseurs qui ont recherché de la liquidité plutôt que de couvrir leurs positions.
Le bitcoin a marqué ses plus bas de l’année à moins de 4000 dollars le 13 mars, après avoir décroché de 38 % la veille. La cryptomonnaie reprend néanmoins un momentum haussier depuis la mi-mars après 3 semaines successives de baisse.
Le price action trouve quand même une résistance à 7000 dollars. Le bitcoin retrace rapidement lorsque ce niveau est touché.
Une configuration en marteau sur le graphique mensuel (M1)
La tendance baissière à moyen terme reste intacte si l’on se réfère au graphique journalier. Cependant, une formation intéressante se dessine sur le graphique mensuel du bitcoin. La récente remontée est en train de former un marteau, une figure haussière de chandelier japonais.
Si le bitcoin réussit à clôturer le mois de mars au-dessus de la résistance des 7000 dollars ou franchit cet obstacle au début du mois d’avril, une tendance haussière à moyen terme pourrait s’en suivre. Par contre, si le prix ne parvient pas à franchir la barre des 7000 dollars, le marché risque d’aller retester les plus bas de l’année à 4000 dollars.